- Par Esther DOEFIA
- 27/03/2024 16:41
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La société civile appelée à s’investir davantage dans la veille mais aussi dans le plaidoyer afin d’encourager l’usage abusive et à des fins inconnues des données personnelles au Togo. Ceci à travers un projet de sensibilisation et de plaidoyer pour le renforcement de la protection des données personnelles au Togo, lancé ce 13 avril 2021.
Dénommé « Chaque donnée compte », ce projet est porté par le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) et plusieurs organisations de la société civile. Il a pour objectif de contribuer au renforcement de la protection des données personnelles au Togo.
« Il s’agira essentiellement d’améliorer la compréhension des togolais du droit à la protection des données personnelles et d’accélérer le processus de ratification de la Convention de Malabo par le Gouvernement du Togo » explique les initiateurs.
Prévu pour une durée de 5 mois, deux grands axes partageront l’agenda de ce projet. Un premier axe qui consistera en la mobilisation des acteurs pour l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer et de sensibilisation. Il est prévu pour cet axe une série de rencontres avec les acteurs nationaux, un sondage en ligne, une table ronde multi acteurs, une campagne médiatique de sensibilisation dénommée « Mes données, ma vie », un concours vidéo « Chaque donnée compte » et une session « Face au panel » sur la protection des données personnelles.
Le second axe sera consacré aux plaidoyers en faveur de la ratification de la convention de Malabo pour une réponse africaine relative au défi de la protection des données personnelles. En termes d’activités, il est prévu des rencontres de plaidoyers et une participation du CDFDH à la 68e session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP).
« Il sera également question de mobiliser les acteurs au niveau national et régional pour l’inscription de la protection des données personnels dans l'agenda de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples ».
Des bénéficiaires directs comme les acteurs de la société civile, les journalistes, les jeunes, les influenceurs, les membres des partis politiques et des bénéficiaires indirects qui sont les citoyens et utilisateurs d’internet sont visés par ce projet.