2024-03-29 13:28:08

Togo/Entreprenariat : Quand les jeunes hommes s’intéressent aux ‘‘métiers de femmes’’

Il y a de ces métiers que les jeunes hommes appréhendent avec une grande réserve, mais depuis quelques temps, les difficultés économiques et le chômage aidant,  les conceptions changent. De la même manière que les femmes peuvent tout faire les hommes aussi.


Togo/Entreprenariat : Quand les jeunes hommes s’intéressent aux ‘‘métiers de femmes’’

C’est ainsi que nous pouvons de nos jours voir un homme tenir un commerce de vente d’Ayimolou ou de Khom pour ne citer que ces commerces qui n’étaient à l’origine pensé être uniquement que pour les femmes.

Nous sommes donc allés à la rencontre de François, un jeune étudiant dans la vingtaine qui tient le commerce de vente de bouillie  de sa mère quand cette dernière est indisposée.

« Il faut dire que cette activité de vente de bouillie d’Akassa, maman la pratique depuis qu’on est tout petit, étant trois garçons, nous l’aidions comme nous pouvions mais on rejetait la possibilité de la remplacer pour la vente » Affirme François.

Pour une fille, cela aurait été facile de remplacer la maman indisposée mais pour des garçons, c’est pratiquement non envisageable.

« Elève, je redoutais ce qu’en dirait mes camarades, de plus le commerce de maman est sur une voix très pratiquée » ajoute-t-il.

Lire aussi "L’entreprenariat ambulant, une porte de sortie du chômage"

Mais par la force des choses, maman est tombée malade, vu l’apport non négligeable  du commerce et le risque de perdre les clients, je m’y suis mis.

Aujourd’hui même si la maman est disponible, François se donne à cœur joie pour tenir le commerce. Cela lui a été difficile au départ de s’adapter surtout à l’impatience et l’exigence des clients mais très vite il a pris ses marques.

« J’ai reçu quand j’ai commencé l’encouragement de beaucoup de monde, mes parents, mes amis étaient fiers de moi et ils le sont toujours. Leur soutien m’a été d’un grand appui » se réjouit le jeune étudiant.

L’exemple de François est un parmi tant d’autres. Comme on le dit si bien : « Il n’y a pas de sot métier » du moment que cela rapporte, les qu’en dira-t-on ne devrait même pas peser dans la balance. Nous sommes à une époque où l’image et les préjugés nous freinent dans nos choix d’entreprenariat et au même moment des jeunes d’autres pays viennent s’enrichir.

 

Kévin Peter de SOUZA, stagiaire

Auteur

Par La Rédaction

Xave Avatar
Xave - il y a 2 ans
Cool

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