- Par Esther DOEFIA
- 30/04/2024 19:00
Chargement
L'atelier de réflexion sur la démocratie, qui s'est tenu les 22 et 23 avril 2024 à l'hôtel Grand Roi de Jacqueville, à 60 km d'Abidjan, a réuni des enseignants-chercheurs, des intellectuels, des activistes, des journalistes et des responsables d'organisations engagées venant de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest et du Maghreb. L'atelier de Jacqueville visait à créer un espace d'échange, de partage d'expertise et d'expérience sur l'état de la démocratie en Afrique de l'Ouest et au Maghreb. L'objectif était de discuter des défis et des opportunités liés à la démocratie et de proposer des solutions pour renforcer l'État de droit. Les thèmes abordés lors de l'atelier incluaient l'état des lieux de la démocratie en Afrique de l'Ouest, les implications des régimes militaires, et l'impact du numérique sur la sphère politique. Ces sujets ont permis des discussions riches et diversifiées.
Le Togo y a été représenté par Frédéric Tsatsu de la Jeunesse Unie pour une Nouvelle Afrique (JUNA) et André Kangni Afanou du Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l'Homme (CDFDH), qui ont partagé leurs expériences et appris des autres participants. Nous les avons approchés et, de nos entretiens, il ressort sept choses à savoir sur cet atelier :
L'atelier de Jacqueville portait sur l'état des lieux de la démocratie en Afrique de l'Ouest et au Maghreb. Il visait à analyser les processus démocratiques actuels, à comprendre les défis auxquels font face les institutions démocratiques, et à proposer des solutions pour renforcer la démocratie dans la région.
Les jeunes jouent un rôle crucial dans le suivi des institutions démocratiques. Ils sont souvent les premiers à s'engager dans des mouvements sociaux et à surveiller l'action des gouvernements. Leur présence sur les réseaux sociaux et leur capacité à mobiliser rapidement peuvent être des outils puissants pour promouvoir la transparence et l'imputabilité.
L'implication des jeunes dans les processus démocratiques est essentielle pour assurer une transition générationnelle saine. Leur énergie, leur enthousiasme et leur engagement permettent de dynamiser les mouvements démocratiques, d'apporter de nouvelles idées et de veiller à ce que les institutions répondent aux besoins de la jeunesse.
Le droit à l'information est un pilier de la démocratie. Lorsque les jeunes ont accès à des informations fiables et de qualité, ils peuvent mieux comprendre le fonctionnement des institutions et jouer un rôle actif dans la prise de décisions. Cela contribue à renforcer la transparence et la participation citoyenne.
Les jeunes sont des utilisateurs actifs des médias sociaux et des plateformes numériques. Ils peuvent utiliser ces outils pour sensibiliser sur les dangers des fake news et de l'infox, et promouvoir des sources d'information crédibles. En faisant preuve de discernement et en partageant des informations vérifiées, ils contribuent à créer un environnement médiatique plus sain.
En participant activement aux processus démocratiques, les jeunes contribuent à créer des sociétés plus inclusives et justes. Leur engagement peut influencer les politiques publiques et favoriser des environnements propices au développement économique et social. Des institutions démocratiques solides sont également essentielles pour attirer les investissements et favoriser l'innovation.
L'atelier de Jacqueville a souligné que les jeunes ont un rôle clé à jouer dans le renforcement des institutions démocratiques. Leur capacité à surveiller, à informer et à lutter contre les fake news contribue à créer des sociétés plus robustes. En utilisant leurs droits à l'information et en participant activement, les jeunes peuvent aider à établir une base solide pour le développement économique et social.
Codou Loume - il y a 5 mois