2024-04-23 15:38:37

les Violences Basées sur le Genre : Quels impacts sur les victimes ?


les Violences Basées sur le Genre : Quels impacts sur les victimes ?

Après l’aperçu général et les causes, nous consacrons l’avant-dernier article du dossier sur les VBG aux impacts de ce phénomène sur celles ou ceux qui en sont victimes. Et il est à noter que les conséquences sont dévastatrices, tant pour les individus que pour les communautés. Voici quelques-uns des effets les plus graves des VBG.

Traumatismes Physiques et Psychologiques : Les victimes de VBG sont souvent confrontées à des traumatismes physiques graves, allant des blessures superficielles aux lésions internes sévères. De plus, les conséquences psychologiques peuvent être tout aussi dévastatrices, engendrant des troubles de stress post-traumatique, des dépressions et des angoisses qui peuvent persister longtemps après les événements.


Santé Reproductive : Les VBG peuvent également avoir un impact direct sur la santé reproductive des victimes, entraînant des grossesses non désirées, des avortements non sécurisés et une augmentation du risque de contracter des infections sexuellement transmissibles.


Estime de Soi et Bien-être Mental : Les conséquences des VBG sur l'estime de soi et le bien-être mental des victimes sont significatives. Les séquelles émotionnelles peuvent inclure une perte de confiance en soi, une détresse émotionnelle et une dégradation de la santé mentale, ce qui peut avoir un impact profond et durable sur la qualité de vie des personnes touchées.


Mortalité : Malheureusement, dans les cas les plus extrêmes, les VBG peuvent entraîner la mort des victimes, soit directement par le biais de violences physiques, soit indirectement par des conséquences telles que le suicide ou les complications de santé non traitées.


Concernant la situation spécifique au Togo, les statistiques révèlent une réalité alarmante : « Au Togo, la violence sexiste est une réalité. Près de trois femmes sur 10 (29%) ont subi des violences physiques depuis l’âge de 15 ans. En 2016, les centres d’écoute mis en place par le gouvernement ont assisté plus de 700 cas de violences. Ces chiffres sont parfois en deçà de la réalité à cause de pesanteurs socio-culturel empêchant la dénonciation et du fait de la banalisation des violences faites à l’égard des femmes », indique Afro Barometer.

Auteur

Par Esther DOEFIA

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