2024-04-25 08:18:18

Les Violences Basées sur le Genre : Que savoir ?


Les Violences Basées sur le Genre : Que savoir ?

A partir de ce mois d’avril, votre site afebia.tg se propose, à travers une série de cinq articles, de vous permettre d’en savoir plus, chaque semaine, sur une thématique aussi bien cruciale qu’instructive. La première semaine du mois d’avril sera consacrée aux Violence basée sur le genre (VBG), un phénomène qui prend racine dans l'inégalité entre les sexes, l'abus de pouvoir et les normes néfastes.

Les VBG : Qu’est-ce que c’est ?


La violence violences basées sur le genre (VBG) représente l'une des violations des droits de l'homme les plus répandues à l'échelle mondiale, se manifestant et se perpétuant quotidiennement dans tous les pays. Une réalité insidieuse qui entrave le plein épanouissement et la sécurité des individus, en particulier des femmes. Ce premier article de la semaine sera consacré à ce que c’est que les VBG.

« La violence basée sur le genre (VBG), parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Elle prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes. » Indique ONU Femmes


Les VBG se manifestent dans diverses sociétés à travers le monde, sans distinction de race, de classe sociale ou de culture. Elles englobent une gamme de comportements préjudiciables, allant des violences physiques et sexuelles aux formes plus subtiles de discrimination et de contrôle. Ces violences sont souvent enracinées dans des normes sociales patriarcales, qui accordent aux hommes un pouvoir et un contrôle disproportionnés sur les femmes.


Toutefois il est vrai que cette expression est principalement utilisée pour souligner le fait que les déséquilibres de pouvoir, structurels, fondés sur le genre, placent les femmes et les filles dans une position leur faisant courir un plus grand risque d’être l’objet de multiples formes de violence. Et même si ce sont elles qui souffrent de façon disproportionnée de la VBG, elles ne sont pas les seules et les hommes et les garçons peuvent aussi en être la cible.


Il s'agit d'actes qui causent des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou mentales, ainsi que des menaces, des actes de coercition et d'autres formes de privation de liberté. Ces actes peuvent se produire aussi bien en public qu'en privé. Voici quelques exemples :


• La violence sexuelle, incluant l'exploitation, les abus et le harcèlement ;
• Les mariages forcés et précoces ;
• La violence domestique et familiale, qui peut revêtir des formes physiques, émotionnelles, psychologiques ou sexuelles ;
• Les pratiques culturelles et traditionnelles néfastes, telles que la mutilation génitale féminine/excision, les crimes d'honneur et l'obligation de se remarier pour les veuves ;
• Le refus d'accès à des ressources ou à des opportunités, comme l'éducation.


Ils peuvent également se produire dans tous les domaines de la vie, des sphères privées aux espaces publics, et sont souvent perpétrées par des partenaires intimes, des membres de la famille ou des figures d'autorité.


Ainsi, selon les statistiques de l’ONU consacrées à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes : « Dans le monde, on estime que 736 millions de femmes – soit près d’une sur trois – ont subi au moins une fois des violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire intime, des violences sexuelles en dehors du couple, ou les deux (30 pour cent des femmes âgées de 15 ans et plus) ». 

Auteur

Par Esther DOEFIA

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